Comment construire des back offices-saas avec le No-Code ?

  • mise à jour : 24 février 2022
  • 3 minutes
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La construction d’outils backoffice et Saas en no-code est le sujet phare de ce talk. Pour cela, à trois experts du domaine nous ont donné leur avis sur la question : 

Benoît-Marie Flach, co-fondateur de Ksaar, une plateforme française no-code “all-in-one” qui permet de créer des applications métiers. Avec sa casquette de CPO, il pilote la roadmap et les nouvelles fonctionnalités de cet outil qui n’a rien à envier à Bubble !

Pour la petite anecdote, Benoît-Marie a fait comme études un BEP Bûcheron en alternance dans la Chartreuse. Comme quoi tous les chemins mènent au Product !

Mon deuxième invité, c’est Louis Lafont, un des rares experts maîtrisant l’outil low-code Retool. Louis est fondateur de MissingPiece, avec son savoir et sa méthodologie, il arrive à construire un back-office pour ses clients en seulement 5 jours ! 

Troisième et dernier invité, Kévin Gobaille, fondateur du coworking et agence digitale “Digital Village” à Marseille. Il accompagne ses clients dans la création de leurs applications grâce à la solution Bubble. Et attention à lui, il a été élu meilleur indépendant de l’année par The Independent.

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Le No-Code, quels avantages ? 

Il faut savoir, qu’avec les back offices No-Code, Louis nous affirme mettre 10 fois moins de temps qu’un projet classique. Un développeur aurait mis une cinquantaine de jours pour une solution From-scratch et lui l’a fait en 5 jours grâce aux back offices No-Code. 

En plus de gagner du temps, il est aussi très facile d’adapter l’outil au client sans refaire appel à une équipe technique. L’autonomie est grande. Les équipes peuvent également opérer la donnée sans devoir entrer dans le code ou la base de données. Niveau performance, les outils No-Code permettent de gagner en temps et coût. Ce choix s’est révélé gagnant dans tous les projets de nos speakers. 

De plus, il y a une équipe tech décentralisée pour tous les outils No-Code, qui fait évoluer le produit tous les jours. Sans investissement supplémentaire, on a des outils qui évoluent et qui deviennent plus performants. Les bugs se résolvent très vite !

Aujourd’hui, le peu de limites que l’on trouve au No-Code se situe sur la partie Design. Effectivement, ce sont des éléments pré-configurés pour que le développement soit rapide. 

Même s’il existe une librairie grandissante de composants, il y a également l’option de créer soi-même ses composants. C’est un moyen de rassurer les clients, plus qu’autre chose ! Car soyons clairs, notre conseil serait de ne pas le faire car cela enlève l’avantage premier du No-Code pour le back office, c’est-à-dire la rapidité d’exécution. Pour un back office, on n’en a pas forcément besoin car les éléments principaux sont des tables, des graphes et des boutons. 

Les speakers insistent beaucoup sur l’importance de ne pas faire de sur mesure car ça devient une vraie usine à gaz et ce n’est pas l’objectif de ses solutions ! 

Quelques conseils pour choisir son outil No-Code 

Ce marché est en pleine expansion, de nombreux outils sont créés chaque jour : Bubble, Ksarr ou encore Retool… Pour y voir plus clair, voici quelques conseils à avoir en tête : 

  • Choisir des outils qui possèdent une grosse communauté pour deux raisons : avoir du support et s’assurer que l’outil ne disparaîtra pas demain.
  • Avoir une connaissance du niveau de code demandé. Retool est, par exemple, davantage un outil Low-Code que No-Code. Il nécessite 1 développeur au lieu de 10 mais cette notion de code existe quand même. Ksaar, quant à lui, s’adresse davantage aux PMs car davantage “Use Case oriented”. 
  • Vérifier qu’il existe des formations sur l’outil pour une prise en main rapide. Bubble offre cela, par exemple.

L’avenir des outils No-Code

Du côté des DSI, il y a une grosse tendance d’utilisation du No-Code comme force de digitalisation rapide. L’objectif est double : réduire la frustration qu’il y a entre le métier et l’IT mais aussi libérer du temps aux développeurs. En effet, les métiers sont aux côtés du chef de projet qui développe l’outil en No-Code. Ils construisent leur outil ensemble, comme ils l’avaient pensé. Il y a moins d’effet déceptif avec ce fameux « ah mais c’est pas ce que j’avais imaginé ! » 

Le triptyque entre le chef de projet formé à l’outil, l’intégration en native et le métier à côté permet d’avoir une sorte de RAID de la digitalisation de l’entreprise !

Les outils No-Code seront de plus en plus accessibles et peut-être même qu’un jour, ils intégreront les formations de base afin qu’ils soient utilisés par tous les corps de métier pour répondre à un besoin propre à chacun ! D’ailleurs, demain, on ne dira plus que l’on développe en No-Code mais en Ksaar, Bubble, Retool, etc. Tout simplement, comme on ne dit pas aujourd'hui que l’on développe en code mais que l’on développe en React, en Java etc.

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